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Comprendre

Les consommateurs de vin Bio

Selon une étude Ipsos* mandatée par l’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon (AIVB-LR) auprès des consommateurs français sur la perception qu’ils ont des vins « bio », 83% des français ont déjà entendu parler du vin bio et 43% savent même précisément de quoi il s’agit.

Le vin bio continue à pâtir de son « image-prix » en étant toujours considéré comme plus cher qu’un vin conventionnel, cest un sentiment partagé par 3 français sur 4. C’est surtout l’engagement environnemental et équitable du vin bio qui est mieux perçu par les Français qui considèrent qu’un vin bio est plus respectueux de l’environnement et du producteur.

Le vin bio est il meilleur qu’un vin conventionnel?

C’est une question qui revient souvent dans l’esprit du consommateur. Le vin bio n’utilise que des matières naturelles, aucun engrais, aucun produits chimiques, il est donc meilleur qu’un vin “conventionnel” ! Il est plus cher, il est donc meilleur ! Autant de préjugés qu’il convient de tempérer. Il faut avant tout préciser que c’est la juste relation entre le terroir et le cépage qui va déterminer les caractéristiques du vin. L’agriculture bio va révéler et accentuer cette relation.

C’est le talent et le savoir faire du vigneron qui feront la différence. Un vin bio n’est pas forcément meilleur qu’un vin conventionnel. Le souffre peut également jouer un rôle d’arbitre. En tant qu’antioxydant, il conserve le vin et évite qu’il tourne en vinaigre, mais c’est aussi un allergène qui, à forte dose, peut provoquer les fameux et désagréables maux de tête.

La plupart des vins conventionnels en contiennent à des doses plus ou moins fortes. Le vin naturel issu de raisins de l’agriculture biologique bannit ce recours au souffre. Mais s’il est mal travaillé, il peut très vite avoir un goût d’oeuf pourri. C’est donc le travail du vigneron qui apportera une réponse définitive à cette question.

Comment devient-on « vigneron bio » ?

Une période de trois ans est nécessaire pour le vigneron avant de commercialiser ses vins en bio. C’est la période de conversion.

Pendant ces trois ans, le cahier des charges de l’agriculture biologique doit être strictement respecté. Le viticulteur a la possibilité de mentionner sur ses bouteilles « vin issu de raisins en conversion vers l’agriculture biologique » à partir de la deuxième récolte en conversion biologique.

L’expansion du vin bio

Les vignerons français sont chaque année plus nombreux à s’orienter vers le mode de production biologique. Les surfaces de vignes conduites en bio ont été multipliées par 10 en 15 ans. La surface viticole bio représente plus de 6% du vignoble français.

Qu’ils soient rouges, blancs, rosés, champagnes, mousseux et crémants, moelleux et liquoreux : tous les types de vins peuvent être produits à partir de raisins bio.

 La France est au 3e rang mondial pour la production de vin bio, après l’Espagne et l’Italie. Elle exporte 45% de ses vins bio.